Comment j'ai mangé ma femme

Catégories : Rencontres LIBERTINS candaulistes Femmes rondes Plaisir des yeux Libertins
il y a 7 ans

Comment j'ai mangé ma femme

Maître-queux ou la cuisinière cuisinée

Aujourd’hui ma réunion est annulée, je rentre à la maison pour déjeuner sur le pouce...à l’improviste.

Tu m’ouvres, je te vois, je t’embrasse : mon fruit sucré. Ta surprise provoque ce regard amoureux qui renvoie tant de promesses. Tu m’échappes et sautilles à travers le couloir qui rejoint la cuisine. J’emboîte immédiatement ton pas pressé. Mon attention gambade sur tes courbes. Sylphide du fricot, ton petit cul dodeline sous ta cambrure et sur tes gambettes. Dans le sillage de ton parfum généreux se mêlent les effluves aromatiques de cette spécialité que tu prépares. Des songes aphrodisiaques et audacieux flattent mon appétit. J’ai faim et je vais mettre le couvert.

J’empoigne tes miches avec une tendre sévérité. Je te bouscule, te débarrasse de ton vilain plastron et te couche sur le billot de campagne qui trône comme l’autel des régals au centre de la pièce...Ta culotte roulée est jetée sur le carreau et tes cuisses enrobées de soie sont déjà largement ouvertes. Ton sillon est trempé, j’introduis deux doigts malins dans ta conque luisante. Je suis ton unique convive et tu m’offres ton art culinaire : délicatesse de tes arômes, longueur en bouche de tes saveurs et contraste de tes textures. Mon dieu comme je vais dévorer !

Courbé sur ton corps docile, je t’oriente et te love en souplesse sur le côté. Tes doigts affolés furètent dare-dare sur la table et s’agrippent sur les champs : tu prévois bombance de saccades entre tes reins. Mes paumes chaudes et fermes malaxent une fesse pour mieux dévoiler tes orifices. Ils suintent de cette liqueur de muscade qui m’affole. J’ai soif. Je colle ma langue sur ton amande brunie et j’en suçote le velours avec délice : ma friandise, ton petit caprice...Tes mains frêles et soyeuses capturent ma tête. Tu te cabres, cambres les reins, me maintiens avec f o r c e sur ton croupion qui se languit et se tend. Je lape le coulis d’agave qui suinte de ta fentine. Arrosée de liqueur saccharose elle implore sa ration de plaisir. Tu râles, tu gémis, ton visage bascule exhibant ta gorge. Ta mine abandonnée chavire, impudique. Tes lèvres moites s’entrouvrent, affamées. Tes flancs ondulent sous mes lippées tendres et gourmandes. Je te bouffe...

Je patiente un instant et te toise. J’attends l’instant précieux où tu vas susurrer: « prends-moi ! » Il est temps de te mettre à table : tu as la fringale. A point ; ma quenelle perle d’une liqueur de miel salé. Je l’ai huilée et je pointe à l’entrée de ton four chaud et brillant. Palpitant et doux mon bâton gonflé d’orgeat plonge dans ta chair sucrée. Ton caisson frémit au gré du rythme vorace de mes allées et venues et tu te régales de mille et un festins. Tel un marmiton, je pétris tes brioches moelleuses et je fais jaillir de tes bonnets deux magnifiques griottes confites que je pince...

Sautée, tu aimes ma recette.

Mon corps bandé libère les sucs brûlants de sa verge flèche au plus profond de ta coquille. Nos corps frissonnent, bouillonnent, rayonnent et cueillent à point l’orgasme à l’unisson. La chaude lactance de ma jouissance s’écoule le long de ta prune fendue. Repus, nous laissons peu à peu refroidir nos entrecuisses.

Mises à l’épreuve, elles se désunissent dans ce fabuleux festin.

Frère Heyjack

Cette ressource n'a pas encore été commentée.
Publicité en cours de chargement